La retraite des dirigeants : Un défi à anticiper
La retraite des dirigeants : Un défi à anticiper. Les dirigeants d’entreprise, qu’ils soient indépendants ou associés, doivent bien saisir les enjeux de leur retraite. Leur système de retraite varie selon leur statut juridique et leur régime de cotisation. Ainsi, un chef d’entreprise ne peut se contenter de la retraite de base et doit anticiper en recherchant des solutions complémentaires.
Deux grands types de régimes de retraite pour les dirigeants
Le statut des chefs d’entreprise détermine leur situation en matière de retraite : ils peuvent être assimilés-salariés, ou travailleurs non-salariés (TNS). Le régime auquel ils cotisent dépend de cette distinction, avec des impacts majeurs sur le montant de leur pension future.
Le dirigeant assimilé-salarié : une couverture proche de celle d’un salarié
Le dirigeant assimilé-salarié relève du régime général de la Sécurité sociale, tout comme un salarié classique. Cela lui offre les mêmes droits à la retraite qu’un cadre salarié, incluant la cotisation à la retraite de base et à une retraite complémentaire.
Le montant des cotisations sociales est généralement plus élevé pour un dirigeant assimilé-salarié que pour un salarié classique. Ces cotisations sont prélevées sur sa rémunération, y compris les salaires et les primes, ce qui impacte potentiellement son budget. Toutefois, cette couverture plus complète lui permet d’espérer une retraite plus élevée que celle d’un TNS, bien que cela ne suffise pas toujours à maintenir son niveau de vie une fois à la retraite.
Il est donc recommandé aux dirigeants assimilés-salariés d’explorer des solutions complémentaires, telles que l’épargne retraite, afin de garantir un revenu supplémentaire lorsqu’ils cesseront leur activité.
Le dirigeant TNS : Le dirigeant TNS : une retraite à préparer avec soin
Les travailleurs non-salariés (TNS) – comme les gérants de SARL, les indépendants ou les entrepreneurs individuels – doivent, quant à eux, se montrer particulièrement vigilants en matière de préparation de leur retraite. Ils versent des cotisations sociales moins élevées que celles des assimilés-salariés, ce qui entraîne une retraite de base moins élevée. Ce faible taux de cotisation entraîne une pension souvent insuffisante pour maintenir leur niveau de vie une fois la vie professionnelle terminée.
Cependant, un avantage de ce statut est que les cotisations sont moins lourdes pour l’entreprise. Cela permet au dirigeant de disposer de plus de ressources pour mettre en place des dispositifs de retraite supplémentaires. L’épargne volontaire, les assurances retraite ou encore l’investissement dans des placements financiers peuvent ainsi permettre de compenser cette faiblesse du système de retraite de base.
Les dividendes, un piège pour la retraite ?
Certains dirigeants assimilés-salariés ou TNS choisissent de se rémunérer en dividendes pour réduire leurs cotisations sociales. Bien que cette stratégie offre des avantages fiscaux et augmente la rémunération, elle comporte un risque pour la retraite. En effet, les dividendes échappent aux cotisations sociales et ne permettent donc pas d’acquérir de droits pour la retraite. Cela réduit directement le montant des cotisations versées au système de retraite et, par conséquent, la future pension de retraite.
Bien que les dividendes soient attractifs pendant l’activité, le dirigeant doit en considérer l’impact sur sa retraite et les compenser par des solutions d’épargne ou de prévoyance.
Conclusion : La retraite, une question de prévoyance
La retraite des chefs d’entreprise ne se limite pas aux cotisations obligatoires. Selon leur statut, chaque dirigeant doit anticiper des solutions complémentaires pour compléter sa pension de base.
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